Allongee depuis decembre

Salut les filles J'ai besoin d'encouragement et de réconfort ! Ma DPA d'accouchement est prévue le 24/8/2007. Je suis en arrêt depuis décembre et allongée depuis le début. En effet, opérée en 2004 d'une conisation, j'ai appris en cours de grossesse que l'on m'a enlevé le col de l'utérus lors de cette opération. Pour l'instant, l'utérus est bien fermé. Mais j'appréhende chaque mouvement, aller à la selle est une épreuve... J'ai régulièrement des pertes noirâtres. Il faut que je tienne jusque fin juillet, encore 3 mois 1/2. Mais il me semble parfois que ce sera impossible. Je n'ose pas me projeter, ni même acheter quoique ce soit. J'en suis même au point de me dire qu'une fois les 24 semaines passées BB aura atteint le seuil de la viabilité légale et s'il arrive quelque chose j'aurai le droit au congé maternité, je sais c'est horrible :oops: , je culpabilise d'avoir des pensées pareilles. Mais je pense à mes filles qui ont 9 et 6 ans et qui on besoin de leur mère debout et active. Alors je patiente, je dors énormément, le temps passe + vite. Tiens vous avez peut être des idées d'occupation: j'ai essayé le mandala mais ça me prend la tête. Je suis une marathonienne, j'ai fait 2 marathons en 2006. Alors un peu de réconfort me ferait le + grand bien. Merci à toutes à l'avance. Valvic

Bonsoir! Allongée depuis le début de grossesse je comprend que cela doit, à force, être éprouvant et qu'il faut du courage pour afronter de longues journées à attendre. N'ais pas honte d'avoir ce genre de pensées, j'estime que chacune d'entre nous auraient des pensées floues et obscures dans ce cas. C'est la preuve tout simplement que tuangoises par arpport à ton enfant à venir, mais algrès cela dis toi que le plus gros est passé, q'uil e faut enore tenir quelques temps pour avoir un cadeau tant mérité, ton ptit bout tout serré contre toi! Pour BB2 j'étais hospitalisée deux fois durant es derbières semaines de grossesse (trop de contractions) et c'était très dur pour moi de rester ainsi allongée alors que mon fils aîné était seul chez ses grand-parents paternels à m'attendre avec impatience. Je voulais également rentrer au plus vite pour pouvoir m'en occuper car c'est frustrant d'être ainsi. Mais sincèrement tes enfants sont en âge de comprendre que tu n'as pas vraiment le choix, que c'est pour le bien du bébé car tu ne peux pas prendre de risques inutiles. Positives, penses à ton ptit coeur qui ne demande qu'à grandir et à te rendre heureuse! Je te souhaite beaucoup de bonnes choses à venir, beaucoup de joies, de bonheur et de calins tout doux de ton bébé :D Allez, restes forte tu as tenu jusqu'à maintenant , surtout ne lache pas!!! :wink:

Merci tu as raison le + dur est fait je vais tenir pour ma petite puce que j'aime déjà tellement

Salut tifruit merci pour ton message. Et toi à combien en es tu ? Pourquoi dois tu rester allongée ? Donne moi de tes nouvelles Valvic

Effectivement "tu tiens le bon bout". Le + dur est fait. Aujourd'hui, pour moi c'est dur dur. J'ai des douleurs dans le vagin et j'ai dormi toute l'après midi, d'ailleurs mon ami vient de me reprocher d'être complétement décallée. Je fais ce que je peux.Je pète les plombs. Il me semble que les journées passent + vite en dormant et je regarde la TV jusque tard le soir. De toute façon, je ne vois pas ce que ça change. Il compare ça à la fois où il a été hospitalisé pour son genou. Je ne trouve rien à dire à ça tellement ça me dépouille ! Je finis ême par regretter d'être enceinte. Lui ne se rend pas compte des risques et il est d'un optimisme aveugle. Le gyné a dit la dernière fois que le bébé tenait par l'opération du Saint Esprit et lui ne l'a même pas entendu ! J'ai une telle pression aussi de la part de ses parents qui prennent des nouvelles régulièrement. Et là, pas moyen d'aller courir pour évacuer les idées noires ! Enfin demain sera un autre jour et j'entamerai la 23ème semaine ! A plus Valvic

je te souhaite bon courage car pour l'avoir vécue, cette situation est vraiment angoissante on compte les jours, puis les semaines et notre blues et notre inquiétude ne sont pas toujours bien compris par notre entourage, même le plus proche tu verras, quand bébé sera là, tu oublieras vite ces longs mois d'immobilisation et d'attente ! Soit zen, ne t'ajoute pas la pression des autres en plus et je te souhaite que tout se passe bien. Bises

COUCOU, Moi aussi, j'ai subi une conisation en mai 2006. Je suis à 16 SA. Et je travaille toujours, je fais 40 km par jour. Moi, par contre, j'ai trés peur, souvent mal au ventre et au vagin. Je suis inquiète et ma gynéco, me dit de faire attention et d'éviter tous trajets inutiles. Je ne comprend pas pourquoi elle ne m'arrête pas et je n'ose pas poser la question. Je vous souhaites beaucoup de courage et un trés beau bb. Céline

Bonjour à toutes!!!!! Moi, je suis dans ma 23ème SA, DPA le 24 Août et alitée depuis 15 jours pour des contractions qui ne passent pas...... Depuis Mardi, je sais que j'attend une petite louloute et suis folle de joie, ms je suis quelqu'un d'active en temps normal. Je ne fait pas de sport ms je suis infirmière urgentiste. Donc entre le service, les sorties SAMU, les transferts, les astreintes, ma vie n'était pas de tout repos....... Et j'adore ça. Alors me trouvé clouée au lit est terrible!!!!!!!!! Aucune idée d'occupations à part le net et le moral est en dents de scie même si je pense à ma pépette et que je sais que je fais tout ça pour elle. Voilà, ca ft du bien de partager cela avec vous!!!!!!!! A bientôt. 8)

[quote:aab8912762="CELI17"]COUCOU, Moi aussi, j'ai subi une conisation en mai 2006. Je suis à 16 SA. Et je travaille toujours, je fais 40 km par jour. Moi, par contre, j'ai trés peur, souvent mal au ventre et au vagin. Je suis inquiète et ma gynéco, me dit de faire attention et d'éviter tous trajets inutiles. Je ne comprend pas pourquoi elle ne m'arrête pas et je n'ose pas poser la question. Je vous souhaites beaucoup de courage et un trés beau bb. Céline[/quote:aab8912762] Salut CELI17, Au départ, la gyné ne m'a pas arrêtée tout de suite mais comme j'ai eu des pertes noîrates dès le début elle m'a dit de rester allongée le + possible, d'où arrêt en décembre. J'ai d'ailleurs cru à une fausse couche et les 3 premiers mois, j'étais toujours à surveiller mon slip ! Mon généraliste trouvait que je pouvais travailler et ne comprenait pas mon inquiétude. J'ai supplié pour un mi temps thérapeutique que j'ai eu 15 jours en janvier mais j'ai eu de nouveau des pertes. Je sentais bien que ça ne tournait pas rond. Ma gyné m'a orientée vers un autre gynéco qui était + spécialiste des grossesses après conisation et c'est là qu'il m'a dit que l'on m'avait enlevé 33mm sur 22mm sur 17 mm autant dire que je n'ai plus de col et aucune possibilité de cerclage. Mon généraliste a enfin admis avec courrier du gyné que je devais rester au repos. ET ça dure depuis janvier. Un conseil: vois d'abord ce qu'on t'a enlevé du col et fie toi à tes sensations et bats toi s'il le faut pour être arrêtée. Pour mes 2 grandes j'ai bossé du début à la fin sans prendre les congés patho - très fière de moi d'ailleurs - mais il faut parfois s'écouter. Bon courage. Valvic. PS Merci à toutes pour vos témoignages: je vois que je ne suis pas toute seule. Parce que l'entourage, c'est dur dur j'ai parfois envie de prendre mes clics et mes clacs, mais même ça je ne peux pas !

J'en suis à la 24e semaine, et je suis en arrêt de travail depuis vendredi. La pilue a été dure à avaler au début, surtout que je suis tombée des nues car la grossesse se déroulait très bien pour moi. J'ai donc passé quelques jours lors desquels j'étais assez aigrie et désagréable avec mon entourage (genre "de toute manière, vous ne pouvez pas comprendre car vous n'allez pas passer quatre mois allongés"). Mais depuis que j'ai accepté la situation, les journées passent très vite. Je fais une demi-heure de relaxation (exercices de respiration, etc., sur CD) chaque matin, ce qui me met dans de bonnes dispositions pour la journée. Je projette de faire l'acquisition du'un transat, car sortir dans le jardin au moins une heure par jour me semble indispensable pour ma santé mentale. J'envoie mon mari emprunter tous les livres et les DVD que je n'avais pas eu le temps de lire ou de voir à la médiathèque. Je tente d'avoir des horaires réguliers, car je sais que sinon ce serait déprim' assurée. J'écris sur le "carnet de grossesse" du bébé, je reste en contact avec mes collègues de travail par mail et téléphone... En fait, je prends ce temps comme une pause magique dans laquelle je peux pleinement profiter du bébé et de tout ce que déclanche la grossesse (émotions, imaginaire...). Moi qui faisais des cuachemars en début de grossesse, je fais actuellement de très jolis rêves d'enfantement. Par contre, j'ai stoppé l'achat du monospace et la décoration de la chambre du bébé: je crains l'"après" en cas de fausse couche. Pour résumer, je trouve que tout se passe beaucoup mieux depuis que j'ai accepté la situation (même si j'ai quand même des coups de stress de temps en temps). Merci pour le partage.